21 mars 2016

Un intérêt particulier pour les morts

Londres, 1864. Lizzie Martin accepte un emploi auprès d'une riche veuve dont la précédente dame de compagnie s'est enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvé dans le chantier de la gare de St Pancras, Lizzie décide de mener sa propre enquête. Elle pourra compter sur l'aide d'un ami d'enfance devenu inspecteur, Benjamin Ross, pour découvrir la vérité sur la mort de cette femme... dont le sort semble étroitement lié au sien.



Un intérêt particulier pour les morts d'Ann Granger, 379 pages, Éditions 10/18, 2014

Mon avis : Depuis le temps que j'entendais parler de ce livre, j'avais hâte de le découvrir. J'ai beaucoup aimé cette lecture mais pour autant ce n'est pas le coup de cœur auquel je m'attendais. Forcément à force, j'en espérais sûrement trop. J'ai rapidement pensé à Charlotte Ellison, personnage né sous la plume d'Anne Perry. Néanmoins si l'on retrouve des points communs entre ces deux séries (époque victorienne, apprenties détectives à Londres), elles diffèrent par bien des points. L'auteure réussit parfaitement à nous plonger dans l'ambiance du Londres du XIXème, que ce soit par les manières de l'époque ou par l'ambiance générale qui se dégage de la ville, le climat... Mais Ann Granger ne s'arrête pas à Londres, puisqu'elle va également nous parler des mines du Derbyshire et de l'horreur qui y règne. Ajoutez par dessus tout ça une dose d'humour (la personnalité de Lizzie y joue pour beaucoup) et le ton est donné. L'écriture est élégante tout en étant légère et très facile à lire.

Lizzie Martin est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. Dès le premier chapitre, on se rend vite compte que cette jeune femme du Derbyshire n'a pas vraiment sa place à Londres et que sa curiosité naturelle risque de lui jouer des tours. Ce côté impulsif qu'elle tente tant bien que mal de réfréner va en déranger plus d'un à commencer par le Dr Tibbett, un homme d'église, personnage exécrable au possible, qu'on apprend à détester un peu plus à chaque page. De même Mrs Parry n'apprécie pas vraiment ce trait de caractère et tente de lui faire comprendre qu'il serait judicieux de se faire plus discrète. Je n'apprécie pas vraiment le personnage de Mrs Parry, non que je la déteste mais je la trouve fausse. Tout ce qu'elle fait et dit est calculé. Quant à Frank Carterton, le neveu de Mrs Parry, j'ai un peu de mal à me faire une opinion sur lui pour le moment, je le trouve assez déroutant, et en même temps il me fait rire la plupart du temps.
Heureusement pour Lizzie, elle va rapidement découvrir que Benjamin Ross, qui enquête sur le meurtre d'une jeune femme, ne lui est pas inconnu. En effet leurs chemins se sont croisés brièvement il y a bien longtemps et d'une certaine façon, ces chemins sont restés liés. Elle trouvera en lui, un allié, un ami pour survivre dans cette société guindée. Au départ, le personnage de Benjamin Ross m'avait un peu rebutée : il semble un enquêteur acharné, un supérieur exigeant voire dur. Mais finalement, dès qu'il se retrouve en présence de Lizzie, il devient quelqu'un d'autre : attentionné, presque maladroit, faisant passer le reste de sa personnalité pour une façade et on ne peut finalement que s'attacher à lui.

Penchons-nous sur l'intrigue maintenant. Je l'ai trouvée très légère par moment mais pas toujours. Pour commencer, on devine rapidement l'identité du cadavre retrouvé sur le chantier de la gare. Aucune surprise de ce côté-là. Par la suite, les suspects commencent à apparaître au fur et à mesure des pages. Je n'avais absolument pas deviné qui était le coupable. On finit par le comprendre par l'enchaînement des évènements mais, je pense, pas avant que l'auteur ne l'ait décidé.

Ce livre a été une belle découverte, pour autant je ne le classe pas parmi les meilleurs, mais il permet une introduction parfaite pour les prochains livres que je compte bien découvrir bientôt.

20 mars 2016

Le Secret de l'inventeur, tome 2 : L'Énigme du magicien

Attention, la quatrième de couverture que vous vous apprêtez à lire est bourrée de spoilers, le résumé fait par l'éditeur va trop loin, donc si vous voulez éviter les révélations, passez directement sous la photo. Comme d'habitude, il n'y aura pas de spoilers dans ma chronique.

Imaginez un monde où l'Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d'Amérique...

Après l'explosion des Catacombes, seul foyer qu'elle ait jamais connu, Charlotte est contrainte de mener sa petite troupe de survivants, parmi lesquels une dizaine d'enfants, vers la Nouvelle-Orléans. Désormais leader du groupe, elle se retrouve face à des choix difficiles pour préserver la vie de ses jeunes protégés, mais continue de voir en Grave, malgré sa force herculéenne et ses origines inquiétantes, un allié et un ami.

Des méandres du Mississippi au bayou de la Nouvelle-Orléans, l'Empire fera tout pour empêcher Charlotte de rallier le quartier général de la Résistance, où l'attendent son frère Ashley et le capitaine Jack Winter, qu'elle tient désormais pour un traître... Elle y découvrira l'envers de la rébellion - à commencer par sa propre mère, qui semble s'intéresser de très près à Grave et à ses capacités extraordinaires - sans compter les stratagèmes du puissant mage Nicodème et de Sang d'Acier, un flibustier français aux intentions troubles !




Le Secret de l'inventeur, tome 2 : L'Énigme du magicien d'Andrea Cremer, 370 pages, Lumen, 2016

Mon avis : Je crains que ce deuxième tome ne m'ait laissé un goût amer. Je me suis ennuyée sur plus de la première moitié du livre. D'ailleurs comme je le disais au tout début, le résumé de l'éditeur va trop loin dans le livre. Je présume que c'est lié à cette absence de faits marquants sur la première moitié du livre. Il n'y a rien à résumer, c'est la suite directe et logique de la fin du premier tome qui s'éternise encore et encore. C'est bien simple, lisez la quatrième de couverture et vous saurez tout ce qui se passe dans le livre, il ne vous reste plus qu'à lire les dernières pages pour savoir dans quelles circonstances le troisième tome débutera. Alors je ne dis pas qu'il ne se passe absolument rien, il y a quelques petites choses par-ci par-là, mais pas, selon moi, de quoi tenir en haleine. Arrivée à la moitié du livre, j'étais vraiment déçue. Les rares évènements qui auraient pu retenir mon attention, un en particulier, ont plus été survolés qu'autre chose. Il faudra attendre plus de la moitié du livre pour y retrouver un intérêt, puisqu'on va se rendre en Nouvelle-Orléans et découvrir la culture qui s'y rattache, mais aussi et surtout le cœur de la résistance. Mais là encore j'ai trouvé qu'on les survolait un peu trop à mon goût. Si l'auteure avait accordé moins de longueur à la première partie et avait plus creusé la deuxième, j'aurais vraiment apprécié cette lecture.

Côté personnage, j'ai trouvé que beaucoup étaient laissés de côté, et la plupart m'ont franchement agacée. Dans le premier tome, j'aimais ce côté bravache de Charlotte, qui n'a jamais sa langue dans sa poche. Ici, même si elle garde une grande part de courage à de nombreuses occasions, j'ai découvert un autre aspect de sa personnalité qui l'a fait baisser dans mon estime. J'ai eu le sentiment de voir une enfant capricieuse, pas très dégourdie dans certaines situations, qui rougit pour un oui ou pour un non. Le tout est arrosé du triangle amoureux dans lequel elle est plongée, et qui prend beaucoup trop de place à mon sens. Il prend presque le pas sur l'intrigue générale, et je déteste quand un livre tombe dans le sentimentalisme à l'eau de rose.
Parmi les autres personnages, seul Grave continue à avoir un intérêt dans ce livre, et il est le seul à ne pas m'avoir déçue. Le seul à rester égal à lui-même et à se poser les bonnes questions. Le mystère qui l'entoure demeure, il s'épaissit même et cela annonce un troisième tome bourré de révélations.
Quant à Ashley, Jack, Scoff, Birch, Pip et j'en passe, ils sont eux-aussi survolés. On a l'impression de les voir parce qu'ils étaient dans le premier tome et qu'il ne faut pas les oublier quand même. Mais ils n'ont pas franchement de part active ici, en dehors de Linnet qui reste la plus dégourdie du groupe et sans qui Charlotte serait vite perdue. Pip que j'aimais beaucoup dans le premier tome et qui apportait une part de légèreté et d'humour au livre, passe carrément pour une idiote désormais voire même le boulet du groupe.

Bref, vous l'avez compris, j'ai été déçue de cette lecture, d'autant que le premier tome m'avait vraiment plu. Pour autant je compte bien lire le troisième tome lorsqu'il sera publié car, comme je l'ai dit plus haut, je pense qu'il sera bourré de révélations en particulier par rapport à Grave, et j'ose espérer qu'on verra réellement la résistance en œuvre cette fois-ci. Je pense que ce deuxième opus est plutôt un livre de transition, un entre deux pour isoler deux périodes (peut-être, je l'espère), l'une plutôt passéiste où l'on découvre les choses plutôt qu'on ne les vit et l'autre où l'on rentrera plus dans l'action à proprement parler. Reste à attendre le troisième tome dans l'espoir que mes attentes ne seront pas déçues.



Si vous le souhaitez, vous trouverez la chronique du premier tome ici.

19 mars 2016

Écoute-nous

Article écrit le 13/04/2014

Écoute-nous de Liz ColeyAngela a treize ans quand elle disparaît d'un camp de vacances. Lorsqu'elle rentre chez ses parents, trois ans ont passé. Trois années dont elle n'a aucun souvenir.
Où était-elle tout ce temps ? Que lui est-il arrivé ?
Sans la moindre réponse à ces questions, Angela tente de reprendre une vie plus ou moins normale, avec l'aide d'une psychologue qu'elle consulte désormais régulièrement. Alors qu'elle cherche à retrouver la mémoire, son comportement devient de plus en plus étrange et incontrôlable. La jeune fille l'ignore, mais ce qu'elle a vécu est encore plus terrifiant que tout ce qu'elle peut imaginer...

Écoute-nous
de Liz Coley, 296 pages, Presses de la Cité, 2014

Mon avis : Angie a 13 ans lorsqu'elle part en camp de vacances, 13 ans lorsqu'elle disparaît... Ses parents ont tout mis en œuvre pour la retrouver, mais on n'a jamais su ce qui lui était arrivé et encore moins si elle est toujours vivante. Jusqu'au jour où, 3 ans plus tard, elle réapparaît mystérieusement, sans le moindre souvenir, persuadée qu'elle a toujours 13 ans et qu'elle arrive directement du camp de vacances... Rapidement la raison de cette amnésie devient évidente : Angie souffre de troubles dissociatifs. Elle s'est créé plusieurs personnalités différentes afin de faire face aux sévices qu'elle a subis.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. Même si on n'assiste pas à l'enquête, entrer dans le monde complexe d'Angie et de ses différentes personnalités est très intéressant. On sent que l'auteur aborde le sujet après s'être bien renseignée sur cette pathologie (tout en romançant les choses bien évidemment, on n'est pas non plus devant un traité de psychiatrie heureusement) et je suis contente de voir qu'il n'y a pas d'amalgame avec la schizophrénie ou la bipolarité, ce qui arrive malheureusement assez souvent. Chacune des personnalités d'Angie est bien creusée et sont toutes attachantes à leur façon.
Même si un certain nombre de rebondissements ne m'ont pas surprise (de nombreuses indications sont données au fil des pages), ça ne gâche en rien la lecture : si certaines situations sont attendues, on ne sait pour autant pas comment elles vont évoluer, mais difficile d'en dire plus sans en dire trop... En revanche, j'ai été déçue de ne pas en savoir plus sur le celui qui a séquestré Angie pendant 3 ans. On en a quelques aperçus via ses différentes personnalités, mais rien sur ce qui l'a amené à enlever Angie entre autre...
Il manque un peu de relief concernant certaines descriptions, notamment le chalet ou Angie a été retenue pendant ces trois années. J'étais assez curieuse de découvrir cet endroit, et finalement la description est assez sommaire. Mais le tout est abordé avec un style simple, très agréable à lire. Je ne mets que 4 et non 5 pour la note final, en raison de ces quelques points négatifs que j'ai pu relever et aussi pour quelques points peu crédibles comme par exemple le choix final d'Angie qui ne me semble pas forcément le meilleur dans le sens où ça ne peut pas tenir sur le long terme (mais là encore, difficile d'en dire plus sans tout révéler...).

Note : 4 bulle sur 5

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette lecture !

16 mars 2016

Mercredi en musique #2


Bonjour à tous, aujourd'hui je vous retrouve pour vous parler musique, en ce bon mercredi ! Cette semaine j'ai écouté le dernier album de Rose. Alors avant d'entrer dans le vif du sujet, je vais quand même donner un peu le contexte. J'ai beaucoup hésité avant d'acheter cet album. Si j'avais beaucoup aimé les deux premiers albums de Rose, dans le troisième, Et puis juin, je ne retrouvais plus du tout ce qui m'avait fait aimer les précédents. En soi ce n'est pas tellement ça le problème. Je suis la première à dire qu'il est très bien et souhaitable qu'un artiste se renouvelle mais là le soucis était que, même après plusieurs écoutes, en ce qui me concerne, cet album ne faisait pas mouche du tout... C'est bien simple il a tourné le jour de son achat, 2 ou 3 fois grand maximum après pour essayer quand même malgré tout... mais depuis il n'est jamais sorti de son boîtier. Donc oui, j'avoue, j'ai hésité pour ce dernier album intitulé Pink Lady. Mais bon, je suis du genre à toujours laisser des chances donc j'ai pris !



Je ne mentirai pas, quand je l'ai mis dans la chaîne la semaine dernière... je me suis dit que c'était foutu et que j'allais vous faire une chronique supra rapide en mode "j'aime po" (oui mais!!!! faut lire jusqu'au bout ce sera pas la phrase finale!!!)... Ma réaction comme ça à chaud : premier titre, ah tiens sympa celui-là, je vais peut-être me réconcilier avec l'artiste. Deuxième titre, bon moi qui bois de l'alcool en gros tous les 29 février et à la Saint Glinglin j'avoue ce titre me parlait pas trop, sur le coup je comprenais pas grand chose vu que je n'avais jamais entendu parler de certains noms... Et puis au fur et à mesure j'ai progressivement décroché et j'ai arrêté d'écouter réellement. Je préférais me balader sur les chaînes booktubes, univers que je venais tout juste de découvrir... Bref, j'étais pas franchement fascinée et puis les derniers titres ont recommencé à attirer mon attention. Mais je l'ai déjà dit, je suis du genre à laisser des chances tout le temps donc j'ai réécouté les jours suivants.

Grand bien m'a pris ! À chaque nouvelle écoute de cet album je me surprends à l'écouter autrement, et limite je me dis que j'aurais peut-être dû attendre encore un peu avant de vous en parler histoire de me faire vraiment mon avis définitif. Mais bon, au bout d'une semaine je pense qu'il ne va plus beaucoup évoluer et y a d'autres albums qui m'attendent ! Je me dis que la première fois, enchaîner une semaine d'immersion totale avec Of Monsters and Men, avec Rose, c'était peut-être pas la meilleure idée. On a quand même deux univers radicalement différents et c'est peut-être ce qui explique cette première réaction, je ne sais pas...

Donc maintenant allons-y pour de bon. Alors comme à la première écoute, j'aime beaucoup et même de plus en plus, le premier titre, Je compte qui n'est pas sans rappeler La liste mais qui s'en démarque parfaitement sans faire vulgaire copié/collé. Il en va de même pour Pink Lady, le deuxième titre, même si je me sens toujours aussi peu concernée par le sujet. Je retrouve dans ces deux premiers titres ce que j'avais aimé, notamment dans le premier album (et ouais, comme quoi faut pas toujours se fier à sa première impression !). On continue de la même façon avec Comme avant, ce côté rythmé, un peu folk, qui nous entraîne et ne nous lâche pas.



Pour ma part j'ai du mal à adhérer à Partie remise sans doute un des titres que j'aime le moins sur cet album. Alors je devrais vous avancer plein d'arguments mais j'avoue je n'en ai pas, c'est juste comme ça, je ne sais pas l'expliquer. J'aime les couplets mais le refrain ne m'embarque pas comme les autres. C'est comme ça, j'y peux rien moi ! On enchaine avec Pour être deux en duo avec Jean-Louis Murat... La première fois que j'ai entendu ce titre je n'ai pas aimé du tout. C'est probablement le titre qui illustre parfaitement ce que je vous disais plus tôt : quand je l'ai écouté la deuxième fois, donc de façon plus attentive, je me suis rendue compte qu'en fait je l'aime ce titre, il a un p'tit quelque chose qui ne laisse pas indifférent. Et maintenant... j'adore ce titre ! Alors comment j'en suis arrivée à changer d'avis de cette façon je n'en ai pas la moindre idée mais oui, j'aime les paroles, le rythme, les voix de Rose et Jean-Louis Murat qui s'allient parfaitement. Bref, comme quoi les opinions qu'on peut se faire sont vraiment influencées par notre état d'esprit du moment. Et clairement, mercredi dernier, c'était pas le bon pour moi !



On ralenti un peu le rythme avec Histoire idéale, petite balade bien agréable. Atone, pour ma part, me ramène vers les sonorités du premier album, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais là encore en sachant s'en démarquer. Avec Je de société, elle dénonce la société d'aujourd'hui, avec Facebook, Twitter and co. C'est sans doute l'une de mes chansons préférées sur cet album, par ses paroles si réalistes mais aussi l'instrumental qui nous embarque. Maman est en bad qui suit juste derrière fait également parti de mes préférées, ou comment détourner une comptine pour enfant à merveille ! Selon les jours poursuit sur la même lancée mais ne retient pas autant mon attention que d'autres titres.

Séparément est également un titre que j'aime beaucoup surtout par la puissance qu'il dégage. Un titre qui monte crescendo et qui est pourtant empreint de nostalgie. Je le trouve beau tout simplement...

L'album se termine avec Je ne viendrai pas demain qui est un titre parfait pour clôturer cet album en douceur. Une vraie petite pépite.

Si vous n'avez pas eu le courage de tout lire et êtes passés directement au dernier paragraphe, la conclusion est que j'aime cet album ! J'y ai retrouvé ce que j'avais perdu dans le précédent. Un album qui arrive à me toucher, avec des accents folk que j'aime tout particulièrement mais un album qui ne copie pas les deux premiers, où Rose se renouvelle à la perfection. Je retiens tout particulièrement Je compte, Pour être deux, Je de société, Maman est en bad et Séparément.

Et vous ? Vous écoutez Rose ? Vous en avez pensé quoi de ce dernier album ?

15 mars 2016

Le Mardi sur son 31 #8


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Je ne sais absolument pas quoi vous mettre comme phrase... Elles sont tout sauf fascinantes... Je commence à me demander si je ne vais pas abandonner ce rendez-vous. J'aurais largement préféré vous faire ma chronique du deuxième tome du Secret de l'inventeur. Si j'en viens aux mêmes conclusions la semaine prochaine, ce sera le dernier article pour ce rendez-vous. Je ne sais pas si je me suis lassée ou si ce n'est juste pas adapté au livre du moment, mais je prenais plus de plaisir à le faire avant...

Un intérêt particulier pour les morts d'Ann Granger



"Quoique je fusse en avance, les autres convives étaient déjà rassemblés dans le grand salon, plus spacieux que celui que j'avais vu dans l'après-midi, et fastueusement meublé." p. 31

14 mars 2016

Le Trône de Fer, L'Intégrale, tome 5

Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le Trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...



Le Trône de Fer, L'intégrale, tome 5 de George R. R. Martin, 1145 pages, France Loisirs, 2015

Mon avis : Je ne vais pas rentrer dans les détails pour éviter tout spoiler donc ce sera rapide. Cela a été un vrai plaisir de me replonger dans cette saga et de retrouver les personnages qui avaient été mis de côté sur le tome 4, en nous faisant voyager de Meereen au Mur, en passant par Winterfell ou encore les Cités libres. La deuxième moitié est encore plus appréciable quand on commence à retrouver un peu tout le monde, ou presque. Il y a un personnage en particulier, que j'aime beaucoup, pour lequel je me pose beaucoup de questions sur son avenir compte-tenu de l'orientation choisie par l'auteur mais je ne vous en dis pas plus.

Comme toujours l'auteur sait nous surprendre bien plus que n'importe qui d'autre. L'évolution de chaque personnage du livre a de quoi nous étonner et a son importance bien entendu. Malheureusement pour ma part la lecture de la fin du livre a été gâchée par un spoiler datant de l'été dernier. Je ne remercie pas la personne en question qui a lâché la bombe comme si de rien n'était. Même si la soudaineté des évènements surprend malgré tout, pour autant je m'y attendais...

Bien évidemment, ce tome 5 se termine avec encore de très nombreuses questions en suspens. J'ai hâte de lire le tome 6 qui n'est malheureusement pas prêt de sortir semble-t-il... Éviter les spoilers liés à la saison 6 de la série risque d'être encore plus compliqué pour cette fin de saga que pour les tomes précédents mais j'espère bien y échapper cette fois-ci.

En conclusion, juste un mot pour ceux qui vont regarder la saison 6 de la série Game of Thrones : merci de penser à ceux qui soit n'auront pas encore vu les épisodes soit souhaitent lire le livre avant de regarder l'adaptation télé, merci de ne pas gâcher notre plaisir en nous racontant la fin sans prévenir (je pense tout particulièrement à des statuts facebook tout droit sortis de nulle part... et oui c'est comme ça que j'ai eu le méga big spoiler qui fallait pas l'été dernier...)

13 mars 2016

Les Lumineuses

Article écrit le 21/07/2013

Les Lumineuses de Lauren BeukesElle a survécu.
Il pensait l'avoir tuée.
Elle veut se venger.
Il va la retrouver.

1931, Chicago. Traqué par la police, Harper Curtis, un marginal violent, se réfugie dans une maison abandonnée. A l'intérieur, il a une vision : des visages de femmes, auréolés de lumière. Il comprend qu'il doit les trouver... et les tuer. Dans sa transe, Harper découvre que grâce à cette demeure, il peut voyager dans le temps. Débute alors sa croisade meurtrière à travers le XXe siècle : années 1950, 1970, 1990... D'une décennie à l'autre, il sème la mort sur son passage, laissant en guise de signature des indices anachroniques sur le corps de ses victimes.
Mais l'une d'elles survit aux terribles blessures qu'il lui a infligées. Et va tout faire pour le retrouver.


Les Lumineuses de Lauren Beukes, 374 pages, Presses de la Cité, 2013

Mon avis : Alors qu'il est en fuite, Harper Curtis découvre une maison qui, il va rapidement le découvrir, va lui permettre de voyager dans le temps. Tueur en série, il s'attaque, à plusieurs époques différentes, à des femmes qu'il surnomme "Les Lumineuses", laissant sur elle des objets insolites. On retrouvera notamment un briquet près de Kirby... La différence avec les autres étant que, sans le savoir, il n'a pas terminé son travail avec elle, et qu'elle est bien décidée à mettre la main sur celui qui lui a fait vivre un enfer !

La trame choisie par l'auteur est relativement complexe, à tel point que je me suis parfois perdue et que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'enchaînement de certaines situations, plus particulièrement par rapport à Bartek. Je n'ai toujours pas compris s'il habitait la maison avant l'arrivée de Curtis ou s'il s'y est introduit par la suite sans prévenir... Malgré ce détail ce livre est un régal du début à la fin. Il faut bien rester concentré mais dès qu'on a compris l'enchaînement des différentes époques, la lecture se fait toute seule.

La personnalité de certains personnages est bien creusée, tout particulièrement Kirby, ce qui rend la lecture d'autant plus agréable mais surtout nous donne envie de découvrir si elle va finir par mettre la main sur Curtis et comment l'affrontement se terminera. Mais je regrette que l'on n'en sache pas plus sur Curtis. Dans l'un des chapitres, l'auteur nous révèle qu'enfant déjà il n'hésite pas à faire souffrir physiquement certaines personnes mais pour autant j'aurais aimé savoir comment il est devenu ce qu'il est devenu.

Le tout est, tout naturellement, émaillé de nombreux chapitres sur ses autres victimes, la façon dont il les a approchées puis tuées, ce qu'elles pensaient à ce moment-là et notamment leurs sentiments. Je pense tout particulièrement à Alice et Catherine, pour qui la rencontre avec Curtis a tout changé. J'attendais beaucoup chacun de ces différents passages, nous faisant voyager d'années en années, guettant les objets qui permettront de faire le lien entre les meurtres.

La fin est insoutenable tant les surprises sont nombreuses. Là encore je ne suis pas certaine d'avoir compris le rôle de Bartek, même si je ne pense pas me tromper, mais je ne vous en dis pas plus...

Note : 4 bulles sur 5 (pour les soucis de compréhension...)

Je remercie Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette belle découverte !

09 mars 2016

Mercredi en musique #1


Et oui, vous devinez bien, voici un nouveau rendez-vous hebdomadaire sur le blog. J'ai fait beaucoup d'achats musique ces derniers temps. Et pour cause, j'avais un retard monstrueux !!! Du coup comme je n'avais pas encore parlé musique ici en dehors de la BO du blog, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais. Parce que la musique c'est important pour moi, et c'est aussi une forme d'écriture bien entendu, raison pour laquelle le rendez-vous apparaît sur la barre latérale de la page.

On commence donc avec Beneath the Skin, dernier album du groupe islandais Of Monsters And Men que j'ai découvert il y a quelques temps maintenant, pratiquement deux ans je crois, avec My Head is an Animal. Depuis, ce premier album a pratiquement tourné en boucle !

Premier coup de gueule (mais rien à voir avec la musique) : le boîtier reçu est abîmé (dans le coin du triangle représentant le A, on le voit pas sur la photo mais c'est pas beau à voir !)... et pourtant il était sous blister... Je déteste ce genre de surprise. Mais ce n'est pas ça qui va gâcher le son alors c'est parti ! Dès le premier titre, Crystals on retrouve l'univers du groupe, dynamique, qui donne la pêche ! Aucun doute, c'est bien eux et on s'y replonge avec plaisir. Suit l'excellent Human qui semble donner le ton de l'album, avec des textes plus sombres que pour le précédent, et ça se confirmera par la suite avec les autres titres.



Hunger nous offre une "pause" un peu plus calme mais qui reste dynamique malgré tout avant d'enchaîner sur l'un de mes titres préférés de cet album : Wolves without Teeth. Dès les premières notes j'ai senti que j'allais accroché à ce titre. Par ailleurs sur celui-ci on entend les voix des deux chanteurs du groupe séparément, ce qui est rare et n'est absolument pas pour déplaire. Leurs voix se marient à la perfection ensemble mais mises côte à côte ça en devient parfait (je suis claire là ? suis pas sûre...). Bref je vous laisse découvrir avec la vidéo... inattendue (par là comprenez qu'elle m'a déçue... eh ouais) pour un titre parfaitement rythmé et qui, pour ma part, m'emporte loin là-bas dans la forêt et les super paysages qui vont avec...



On poursuit avec le non moins entraînant Empire. Encore un titre que j'aime beaucoup sur cet album, un titre dont le refrain te donne envie de chanter à tue-tête (comme beaucoup de leurs chansons), qui doit donner en concert... Faut vraiment que je les vois en concert un jour !!!! *mode groupiiiie*. On s'attaque ensuite à Slow Life dans la veine de ce à quoi nous a habitué le groupe.



Avec Organs, le groupe nous offre une balade tout en douceur... en douceur mais avec des paroles qui restent sombres quand même. Puis on repart sur du dynamique avec Black Water. Thousand Eyes quant à lui me laisse systématiquement avec un sentiment d'oppression, l'impression d'être traquée. Un sentiment qui va crescendo et qui ne nous lâche qu'une fois arrivées les premières notes de I of the Storm qui est, selon moi, LA pépite de cette album. Entre l'instrumental, les paroles et la voix parfaite de Nanna Bryndís Hilmarsdóttir... tout est là, il ne manque rien, il suffit d'écouter et se laisser emporter !

On continue avec un titre que j'adore (oui encore un...) : We sink, qui lui aussi doit donner du feu de dieu en concert ! En fait c'est ça qui est désopilant avec ce groupe. Du moins pour ma part. Chaque fois que j'essaie de trouver le titre que je préfère dans l'album (en mettant de côté I of the Storm qui reste à part), je suis incapable de me décider. Un titre me vient en tête et puis "oui mais y a celui-là aussi et celui-ci..." et ça n'en finit pas. J'ai eu et j'ai toujours d'ailleurs, exactement le même problème avec leur premier album. Ils font toujours du sans faute... Je comprends pas comment ils font...

On poursuit avec les bonus, Backyard plus calme que les autres titres et Winter Sound qui nous envoie encore du bon son bien rythmé dans les oreilles.
Enfin on termine avec deux remix pour Black Water et I of the Storm mais personnellement les remix, ça n'a jamais été mon truc donc en général j'arrête le CD sur Winter Sound.

Et vous ? Vous connaissez ? Vous aimez ?

À la semaine prochaine pour un nouveau Mercredi en musique !

08 mars 2016

Le Mardi sur son 31 #7


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Ce n'est pas une phrase extra que je vous mets là mais en même temps quand on est sur le cinquième tome d'une intégrale, difficile de trouver une phrase sans grandes révélations... imagine que je t'apprends que un tel ou un tel est mort, ou que l'autre là que tu croyais mort, ben finalement il est encore en vie...

Le Trône de Fer, intégrale, tome 5 de George R. R. Martin



"Il avait appris à lire le haut valyrien aux genoux de son mestre, mais ce qu'on parlait dans les neufs Cités libres... eh bien, c'était moins un dialecte que neuf dialectes en bonne voie de devenir des langues à part entière." p. 31

07 mars 2016

Book Jar and others #1


Et non, pas de C'est lundi, que lisez vous ? cette semaine sur le blog. Et je dirai même qu'il n'y en aura plus jamais. Tout simplement, le format de ce rendez-vous ne me convient pas. Pour commencer, le contenu : les lectures passées.... huuummmmm les bilans en fin de mois sont déjà suffisants à eux seuls, inutile d'en rajouter ; lecture en cours : indiquée tout en haut dans la barre latérale, même qu'on voit où que j'en suis dans le livre ; prochaine lecture : j'y mets un seul livre pour pas trop me mouiller au cas où je changerais d'avis sur d'autres et cette histoire ne fait pas beaucoup avancer ma PàL des urgences urgentes (non tu ne vois pas double avec une erreur, c'est normal). Ensuite, la périodicité : un rendez-vous hebdomadaire c'est trop pour moi. Chaque semaine (quand je suis active sur le blog) j'ai l'impression de me forcer à publier cette article parce que c'est comme ça et voilà. Bref, je trouve ce rendez-vous répétitif par rapport à la construction générale de mon blog. Il ne me convient pas par rapport à mes habitudes lectures. Enfin, j'ai plus l'impression de poster pour remplir le blog que pour partager quelque chose, ce dernier point étant la seule raison de l'existence du repaire de la cookiteuse (©Élodie) que je suis.

Mais pour le coup le principe de la Book Jar, ça me botte vachement plus. J'ai donc décidé de me lancer sur ce chemin bien sympa. Sauf qu'ici on n'utilise pas un pot mais une boîte. Quand l'idée m'est venue je me suis aussitôt demandé dans quoi je pourrais mettre tout ça et mes yeux se sont posés sur cette jolie boîte en forme de livre ornée de papillons que ma sœur m'avait offerte pour mes 30 ans. Forcément à mes yeux, elle était faite pour ce nouveau rendez-vous mensuel.

Alors ce mois-ci j'avoue je triche un peu. Tout simplement parce que je n'ai pas eu le temps de fouiller dans ma PàL pour ces fameuses urgences urgentes (oui la décision date d'hier soir quand je me suis sentie blasée à la simple idée de rédiger un C'est lundi, que lisez-vous ?). Et comme pour commencer j'ai décidé de m'attaquer à toutes ces séries de livres que je n'ai pas terminées (je parle bien des cycles avec suite) mais que je meurs d'envie de dévorer sans jamais y parvenir, et bien ça tombe bien puisque j'ai acheté dernièrement Le Secret de l'Inventeur, tome 2 : L'énigme du magicien d'Andrea Cremer. Au moins pour celui-ci ce sera fait ! Mais dès le mois d'avril, je joue le jeu ! (peut-être pas le 1er ceci dit puisque je serai à la veille du déménagement... bref dès que je retrouve une connexion en avril).

Mais pour ce nouveau rendez-vous, je ne m'arrête pas sur la Book Jar. Ben oui, "and others"... fallait s'y attendre. L'idée est que le 1er de chaque mois, je me lance une sorte de défi personnel et que je décide des livres que je devrais lire sur le mois en plus de celui tiré dans la Book Jar. Pour évaluer le nombre de livres à lire je me base sur mon rythme de croisière habituel, hors thèse, hors déménagement (je suis mal barrée), qui est de 100 pages par jour pour un livre avec une police de caractère de taille "classique", c'est à dire ni super gros comme un livre jeunesse ni minusculement petit comme pour Le Seigneur des Anneaux (je suis encore mal barrée avec Le Trône de Fer en cours...). Bien entendu, vous l'aurez compris, il y a peu de chance que je parvienne à tout lire (on rappelle quand même que je suis sur le même livre depuis le mois de janvier... c'est pourtant pas faute de l'adorer d'amour). L'idée est surtout de me lancer un challenge sympatoche, sans me mettre la pression pour autant, histoire de relancer la machine à lecture de mon cerveau et de m'imposer des pauses de temps en temps, sans quoi je vais finir par devenir folle (oui c'est trop tard pour l'éviter, je sais). Alors voilà pour ce mois de mars :

Ce mois-ci, en plus de terminer L'intégrale 5 du Trône de Fer de George R. R. Martin et de lire le dernier arrivé d'Andrea Cremer, je devrais donc lire Un intérêt particulier pour les morts d'Ann Granger, Arcadia de Fabrice Colin et Flétrissure de Nele Neuhaus. J'en avais un supplémentaire à la base mais il faut quand même être réaliste. J'aurais fini pile poil le 31 et vu mon contexte actuel c'est clair que ce serait impossible. On va pas se faire de mal inutilement non plus. Là avec les livres prévus, je devrais avoir terminé pour le 28. Par contre si je constate que je tiens la route et que j'arrive à lire tout ce joli monde, je corserai peut-être le jeu les mois suivants. Aller on se retrouve le 31 mars (enfin peut-être un peu après, l'ordi sera probablement dans un carton) pour faire le point sur tout ça.

À bientôt, et bonne semaine à tous.

06 mars 2016

In My Mailbox #4

In My Mailbox
Mis en place par Kristi du blog The Story Siren, In My Mailbox est le moyen de partager les livres reçus/achetés sur la semaine (sauf qu'ici je le fais sur le mois). En France, le rendez-vous a lieu sur le site de Lire ou Mourir.

Pour cet IMM du mois de mars, je vais vous parler de mes achats de février mais aussi de janvier puisque je n'en ai pas fait depuis début janvier. Je dois malheureusement avouer que... je ne suis pas fière de moi... J'avais dit "pas d'achat livres jusqu'au déménagement" pour ne pas aggraver les choses et voir la pile de carton augmenter un peu plus... J'ai craqué, c'était trop dur ! Plus qu'un mois avant de déménager et là il va vraiment falloir que je me retienne ! Mais bon que voulez-vous ? Mettre Christelle dans une librairie (en vrai c'est elle qui s'y est mise toute seule comme une grande) et croire que c'est uniquement pour le plaisir des yeux et qu'elle ressortira les mains vides, c'est comme la mettre dans le rayon "crèmes glacées" (là encore en vrai elle s'y est téléportée rendue d'elle-même) et croire qu'elle pourra prendre son temps pour rentrer même pendant l'hiver le plus glacial qui soit... Je suis faible ! Mais en même temps j'ai une excellente excuse. C'est la faute au déménagement justement ! J'ai tellement d'idées pour aménager une bibliothèque (faudra que je vous en parle à l'occasion), que je ne pense qu'à la remplir avant même de l'avoir et même de savoir si je pourrais l'avoir (because que j'ai pas les dimensions des pièces : c'est bien beau les idées mais faire des plans sous les combles sur la comète au risque qu'ils soient démesurés c'est pas ce qui se fait de mieux !).



Ainsi pour janvier (le plus gros craquage), j'ai augmenté ma PàL (mise à jour pour 2016 au passage) de 6 livres.
Tout d'abord les achats du trimestre chez France Loisirs avec Chroniques du chevalier errant de George R. R. Martin. J'ai hâte de me plonger dedans mais pour ça encore faut-il que je parvienne à terminer l'intégrale 5 du Trône de Fer... mais j'ai pas le temps de lire !!!! Foutue thèse ! Mais je lui ai pris des petits frères, fallait pas qu'il se sente seul dans le sac quand même ! (oh Algy est debout ! à 9h40... "coucou bonhominou ! qu'est ce qui t'arrive tu es malade pour te lever à une heure pareille ?!") J'ai donc choisi L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen, auteur qu'on ne présente plus, et L'ombre de Gray Mountain de John Grisham, que l'on a encore moins besoin de présenter. J'ai un retard monstre dans les livres de John Grisham, il va vraiment falloir que je remédie à ça !

Mais aussi petit tour à la librairie Guerlin à Reims où j'ai fini par acheter des livres qui me font envie depuis un bon bout de temps. Moriarty de Kim Newman parce que j'adore les livres chez Bragelonne, qu'ils ont l'art et la manière de les mettre en valeur, et qu'ils sont tous terriblement tentant ! Le Labyrinthe de James Dashner, qui me tente depuis très longtemps, et vue le nombre de tomes déjà sortis, y a un moment où il faut bien se lancer. Autant éviter d'attendre d'avoir des cheveux blancs (non je n'en ai pas... j'en ai des super noirs par-ci par-là dans la masse châtain clair, y en a des super blonds par-ci par-là aussi mais y en a pas de blancs... je crois po...). Et enfin, Outlander, tome 1 : Le charbon et le tartan de Diana Gabaldon pour lequel j'ai fait de la résistance parce que j'ai horreur de ces livres qui ont un succès fou ! Ne me demandez pas pourquoi mais chez moi c'est radical, si un livre fait fureur et que c'est "LE livre à lire à la mode", ça a l'effet exactement inverse sur moi. Mais arrive toujours un moment où je redescends sur terre parce que je sais que c'est tout à fait le genre de livre qui me botterait ! Du reste la série est arrivée en français et je refuse catégoriquement de gâcher le plaisir de découvrir un livre en mâtant l'adaptation télé en premier, ça jamais !



Et pour finir pour février, j'ai été beaucoup plus sage ! *Proud of me... à moitié...*
Première découverte en entrant chez Guerlin, Le Secret de l'Inventeur, tome 2 : L'énigme du magicien d'Andrea Cremer est sorti. Ni une ni deux paf dans mes mains ! J'espère qu'il ne me décevra pas et qu'il ne reste pas trop axé sur les relations entre les personnages. Et à nouveau, craquage Bragelonne avec Homunculus de James P. Blaylock. La couverture du livre est juste magnifique. C'est officiel, Bragelonne vous êtes le mal !

Voili voilou, je ne pense pas qu'on se retrouvera en avril pour un IMM et si c'est le cas c'est que j'aurais quand même craqué avant le déménagement ! Au passage si y a des gens côté Ardennes ou Marne mais surtout Ardennes, qui me lisent (j'ai le droit de rêver...) si vous connaissez des bons déménageurs dans le coin, je vous écoute !

À bientôt

05 mars 2016

Les déchéantes petites nouvelles

Ô toi, pèlerin égaré qui viens jusqu’à moi cueillir le fruit du regret délaissé, assure-toi bien de la hardiesse de ton pauvre cœur avant de ne pénétrer plus profondément dans le labyrinthe de la désillusion. Laisse ici les rêveries de ton être crédule, les mielleuses utopies de ton monde factice, les chimères consolatoires de ton esprit souffreteux et relève le défi d’entrer dans les limbes du frisson.

Ce court recueil de nouvelles aux accents baudelairiens, en se proposant d’explorer, d’un œil cynique, la dimension ombrageuse de l’existence, tente de mettre en lumière une universelle vérité : la navrante finitude de la condition humaine.


Les déchéantes petites nouvelles de Kerima Chelbab

Les déchéantes petites nouvelles de Kerima Chelbab, 68 pages, Atramenta, 2015

Mon avis : Voici un livre pour lequel je vais volontairement être rapide. La raison étant que je connais l'auteure et que je risque fortement de ne pas être très objective. Pour autant, il n'aurait pas été envisageable de ne pas en parler sous ce prétexte. Par le passé, j'ai déjà fait la chronique d'un livre écrit par une amie, et quand je reviens sur celle-ci, je me rends compte combien elle a été catastrophique. J'ai voulu trop entrer dans les détails pour en dire le plus possible et faire une chronique digne de ce nom. Résultat : j'en ai fait des caisses et ça sentait le parti pris à plein nez ! Donc dans le cas présent j'ai décidé d'aller à l'essentiel. Ainsi je suis sûre de ne pas prendre de risques et de rester objective, et cela permettra peut-être d'élargir le cercle de lecteurs et donc la faire connaître plus largement malgré la bien faible portée de ce blog...

Les déchéantes petites nouvelles est un recueil de 15 nouvelles (et oui, tout était dans le titre :-P) écrit par Kerima Chelbab, une jeune auteure qui tente de percer dans le monde de l'écriture. Et je suis objective quand je vous dis qu'il y a du potentiel. On retrouve ici des textes sombres qui nous ramènent implacablement vers le côté obscur qui sommeille en chaque homme. Le tout écrit d'une plume riche et élégante sans lourdeur. J'avais été prévenue à l'avance de ce côté noir. De ce fait, j'avais peur de ne pas savoir le lire bien rapidement. Peur d'une répétition dans les textes peut-être ou peur de me sentir "enfermée" dans cette "obscurité". J'avais tort, je l'ai lu en une seule soirée. On ne retrouve aucune redondance. Chaque nouvelle a sa propre trame bien distincte des autres. Les modes d'écriture peuvent aussi être différents, passant parfois de la narration à une lettre écrite. Ainsi la lecture se fait tout naturellement et je n'ai pas ressenti ce sentiment d'oppression que je craignais.

Voilà je m'arrête, inutile d'en dire plus. Le principal est là. Je ne mettrai pas de note pour les raisons sus-mentionnées mais je dirai simplement qu'elle aurait été très bonne. Je souhaite un bon voyage à l'auteure sur cette route et espère avoir bientôt la chance de découvrir une nouvelle publication.

04 mars 2016

Fenêtre sur crime

La voici la voilà enfin ! Ma chronique pour Fenêtre sur crime de Linwood Barclay débarque enfin ! Malheureusement la critique ne sera pas aussi complète que si je l'avais écrite en temps et en heure (lecture qui date de 2015 quand même...) mais je vais faire de mon mieux !

Agoraphobe et schizophrène, Thomas n'a pas quitté sa chambre depuis quinze ans. Sa seule ouverture sur le monde : son ordinateur, et l'application Whirl360, un site de cartographie en ligne dont il mémorise chaque détail, persuadé que ses connaissances pourront servir à la CIA.

Et puis, un jour, alors qu'il arpente virtuellement les rues de Manhattan, Thomas voit, il en est sûr, le visage d'une femme à la fenêtre, asphyxiée dans un sac plastique.
Peut-on encore la sauver ? Doit-il prévenir la police ? Qui pour croire les propos d'un témoin aussi peu fiable ?

Une seule personne peut l'aider : son frère, Ray, qui avait choisi de prendre ses distances avec la folie de Thomas.
Cette fois pourtant... Et si Thomas avait réellement assisté à un meurtre ? Et s'il y avait un tueur en liberté ? Et si tout cela n'était que le début d'une terrifiante course-poursuite ?


Fenêtre sur crime de Linwood Barclay

Fenêtre sur crime de Linwood Barclay, 651 pages, France Loisirs, 2015

Mon avis : Avec Fenêtre sur crime, l'auteur nous embarque dans le quotidien de deux frères, Ray et Thomas, qui doivent réapprendre à vivre ensemble alors que l'un d'eux, Thomas, est schizophrène. Ray va devoir faire le choix de s'occuper de Thomas après le décès inattendu de leur père suite à un accident dont les circonstances restent pour le moins floues. Comme toujours avec Linwood Barclay, c'est monsieur tout le monde que l'on découvre, ni super héros, ni super flic, c'est celui qui a la vie que n'importe quel lecteur pourrait avoir. Et c'est bien pour ça qu'on s'identifie si vite aux personnages. Niveau décor, il nous laisse un peu trop d'imagination. En effet, comme souvent dans ses livres la priorité n'est pas aux descriptions. Encore que dans ce cas précis, ce n'est pas réellement un problème puisque l'action se situe bien souvent chez Ray et Thomas. Comme toujours, l'auteur écrit de façon efficace, en allant à l'essentiel et nous incitant à accélérer la lecture. Pour autant je n'ai pas retrouvé le sentiment d'urgence que j'ai pu ressentir avec ses autres livres.

Et puis un jour la vie de monsieur tout le monde est chamboulée pour devenir celle de monsieur à la vie impensable. Forcément nous lecteurs, nous savons que quand Thomas découvre ce qu'il pense être un meurtre sur internet, il ne se trompe pas. Mais Ray, personnage du livre ne peut pas le savoir. Alors oui, il décide de se rendre sur les lieux pour soulager son frère, persuadé que ce qu'il a vu ne correspond à rien. C'est aussi ça qui fait qu'on s'attache à ce personnage : malgré son agacement, il est prêt à se déplacer pour rassurer son frère, là ou d'autres n'auraient rien fait.
Thomas aussi est un personnage attachant. Mais aussi mystérieux, dans le sens où très rapidement, on sent que derrière sa personnalité particulière, se cache un passé trouble dont personne n'a la moindre idée. Petit à petit on fini par comprendre quel est ce secret mais seulement dans les grandes lignes. Les détails nous seront révélés par l'auteur en temps voulu.

Quand on y regarde de plus près, on retrouve trois énigmes à résoudre dans ce livre : le drame qui se cache derrière cette forme aperçu à une fenêtre mais aussi qui, car ce qui parait évident ne l'est pas forcément ; les circonstances de l'accident qui a pris la vie du père de Ray et Thomas ; et enfin le passé de Thomas. C'est avec cette triple énigme que l'auteur fait fort en maintenant la barque jusqu'au bout avec de nombreux rebondissements, nous laissant croire à certaines évidences pour finalement nous montrer que l'on se trompait sur toute la ligne.

Voici donc à nouveau un livre de Linwood Barclay avec lequel je ne me suis pas ennuyée. Hâte de lire le prochain.

02 mars 2016

Les Larmes d'Aral

Et c'est reparti, ce n'est pas parce que je n'ai pas le temps de lire où de poster régulièrement ici que je dois tout laisser à l'abandon. Je reprends donc les anciennes chroniques de mon ancien blog comme je l'avais commencé. Au passage, la thèse avance doucement mais sûrement. J'ai enfin trouvé un appartement : déménagement prévu le premier weekend d'avril avec prise de poste dans la foulée ! J'ai de quoi faire ! :-)

Article écrit le 20/06/2012

Les Larmes d'Aral de Jérôme DelafosseComté du Donegal, Irlande, automne 1994
En plein conflit nord-irlandais, un grand reporter de guerre est sauvagement assassiné. Très vite, les soupçons se portent sur sa femme, Sinead McKeown accusée de liens secrets avec l'IRA. Fugitive recherchée par toutes les polices, elle n'a pour traquer les vrais coupables qu'un seul indice en sa possession : une fiole contenant des paupières humaines ornées de mystérieux tatouages...

Paris, au même moment
Un corps sans vie marqué de plaies nécrosées est repêché dans la Seine. Les premières constatations laissent croire au suicide d'un SDF. Mais l'affaire prend une tout autre tournure lorsque les policiers qui ont manipulé le cadavre sont victimes de graves brûlures...
Contre la DST et face aux experts de la DGSE, Raphaël Zeck, jeune flic du 36, quai des Orfèvres et son adjoint Drago, dit le Serbe, sont chargés de l'enquête.

Ce qu'à ce stade ni Sinead ni Raphaël ne peuvent soupçonner, c'est que leurs deux enquêtes sont liées. Et qu'ils vont devoir plonger ensemble dans un monde où le crime naît de manipulations scientifiques et de secrets d’État à glacer le sang.

De Belfast à Paris, de Londres aux neiges de l'Ouzbékistan, un monde vertigineux au cœur de la folie des hommes, là ou les « larmes d'Aral » coulent pour l'éternité...


Les Larmes d'Aral de Jérôme Delafosse, 454 pages, Éditions Robert Laffont, 2012

Mon avis : En Irlande, Sinead doit faire fasse à la mort de son mari tué dans l’explosion de leur maison et de l’enfant qu’elle portait. Comme si ce n’était pas suffisant, l’enquête va faire prendre conscience de la nature criminelle de l’affaire… C’est vers Sinead, innocente, que les soupçons s’orientent... En fuite elle tente de découvrir qui a assassiné son mari, et qui il était réellement.
Pendant ce temps en France, Raphaël enquête sur des morts suspectes, d’origine probable terroriste. Plusieurs de ses collègues tombent malades de façon inexpliquée après une course poursuite, un autre après avoir sorti un cadavre de l’eau. L’autopsie révélera que la cause de la mort est une exposition radioactive. A priori, aucun lien ne peut relier ces affaires, et pourtant Sinead et Raphaël seront bientôt réunis pour enquêter.

En seul mot : époustouflant ! J’avais été scotchée par le premier livre de Jérôme Delafosse, Le Cercle de Sang, avec Les Larmes d’Aral il frappe encore plus fort. Il faut savoir rester concentré, les informations deviennent tellement nombreuses et compliquées qu’on finirait rapidement par se perdre et ne plus rien comprendre mais si on ne se laisse pas distraire tout prend forme. Quant au final : absolument bluffant. Je regrette juste de ne pas avoir eu quelques pages en plus pour savoir comment Raphaël sortait de cette épreuve.

Autant le personnage de Sinead m’a plu de suite, autant j’ai eu plus de mal avec celui de Raphaël, mais une fois que l’on connait son passé, il prend de la profondeur et il devient plus intéressant.

L’intrigue générale est parfaitement ficelée, jamais je n’en serai arrivée aux conclusions de Sinead...

Note : 5 bulles sur 5

Merci à Babelio et aux Éditions Robert Laffont